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 Lisbeth Van Winkle, amour rime avec toujours...

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MessageSujet: Lisbeth Van Winkle, amour rime avec toujours...   Lisbeth Van Winkle, amour rime avec toujours... Icon_minitimeJeu 19 Avr - 23:12

Lisbeth Van Winkle



"Whatever words I say, I will always love you...
"







Personnage

|- Nom et prénoms : Lisbeth Van Winkle
|- Age : 22 ans
|- Nationalité : Anglaise
|- Groupe : Folie Niveau 2
|- Sexe : Féminin
|-Orientation Sexuelle: Bisexuelle

Joueur
|- Prénom :Elfy
|- Âge : 20ans
|-Comment as-tu connus le forum ? : Grâce à Aru
|-Ahhh ! Et il te plais ? : Oui il me plaît le concept est sympa
|-Tu as trouvé le code ? : Code accepté par Aru





"Who you are ?" Description physique



Haha ! Mais quel manque de tact ! Chercher à savoir à quoi je ressemble, mon dieu que c’est commun en plus ! Je vous donne déjà des informations sur moi mais comme une bande de rapaces vous en voulez toujours plus ! Et bien soit, je vous fait une fleur ! Si vous voulez savoir, vous allez savoir ! Vous l’aurez sans doute comprit je suis une femme, je précise bien une femme pas une fille ou une enfant ! Après tout je fais un mètre 75, 65 kg et un bon 110 C de poitrine quand même !

Ensuite commençons par la logique, mes cheveux par exemple. Ils sont noir comme le plumage d’un corbeau, et d’une longueur somme toute impressionnante, ils m’arrivent jusqu’aux fesses. J’y attache parfois quelques roses noires pour le côté un peu festif… Si toute fois les roses noires peuvent être considérées comme festives… Mais la plupart du temps ils volent simplement au vent. Mes yeux parlons en tient ! J’ai de magnifiques yeux mauve pâle, aussi ternes que mon âme, que j’affectionne. Ils font chavirer les cœurs et parlent souvent pour moi ! Toutes mes expressions passent plus facilement par mes yeux que par ma bouche. Pour accentuer mon regard, je me maquille de noir, un noir tout aussi profond que mes cheveux ! Du fard à paupière noir ou alors rouge rouille, du crayon noir et du mascara font l’affaire. Continuons voulez vous. Le reste de mon visage à présent, j’ai un nez fin, légèrement pointu! Il fait penser à un nez de poupée en porcelaine. Ma bouche est très bien dessinée, bien que mes lèvres soient fines ! Ce qui me donne je trouve un petit côté sévère ! Je les colore d’un rouge foncé, presque noir ou d’un rose pâle les jours où mon humeur est plus joyeuse.

Que me reste t-il à vous décrire, mes vêtements sans doute… Très bien, je suis une femme très féminine, j’aime porter des tenues qui appellent les regards, qui mettent mes formes en valeur. Je porte en général une tenue faisant penser à celle des serveuses dans le bar, peut être tout simplement parce que c’est le boulot que je fais maintenant que je suis ici ! Ma tenue se compose d’une robe noire courte et moulante, elle m’arrive à mi-cuisse. Le décolleté laisse apparaître plus que ce qu’il ne faudrait de ma poitrine. Mais j’en suis fière alors pourquoi en priver les autres ? Un tablier blanc est noué autour de ma taille. Je porte des bas en résille, attachées à une guêpière. Je laisse dépasser l’élastique de ce sous vêtement car je trouve que cela me donne un côté provoquant. Il m’arrive souvent de déchirer ces bas, c’est sans doute la chose que je rachète le plus souvent. Je porte des hautes bottes de cuir lacées s’arrêtant en dessous du genou. Je trouve cette tenue particulièrement sexy. Lorsque je travaille, on m’oblige à mettre un serre-tête de dentelle blanche, je le mets par obligation, mais une fois le travail fini il est bien vite rangé dans mon sac à côté de ma chère Luna (prononcé Louna, mon arme dont je parlerai plus loin). Ma deuxième tenue préférée est une robe courte arrivant à mi-cuisse, au décolleté plongeant, qui fait pâlir de jalousie plus d’une femme, elle se noue dans le cou. Mon dos est donc nu tout comme mes bras. Je l’agrémente souvent d’une ceinture à pyramide de couleur argent, toujours sans quitter mes fidèles bottes. Au niveau des sous vêtements je suis une femme dans toute sa splendeur, j’aime les guêpières, les tenues affriolantes, la dentelle, la soie. Mais toujours dans des tons sombres ou alors en rouge et en blanc.

Au majeur droit je porte une bague en argent sertie de quatre rangées de petites pierres noires, au pouce une bague en spirale allongée, à l’annuaire gauche je porte une bague en or sertie d’un petit diamant et dans laquelle sont découpés trois petits cœurs. Ah un autre détail sur mon physique. Aux oreilles je porte de chaque côté des anneaux en argent au niveau du cartilage, trois sur chaque oreille. Ce sont sans doute les bijoux que j’affectionne le plus sur moi, parce qu’ils sont le symbole même de mon indépendance, je les ai fait le jour où j’ai quitté la maison de mes parents ! Autre petit détail anatomique, j’ai plusieurs tatouages !

J’ai le célèbre chat de Lewis Carroll, une version que j’ai moi-même dessiné, il porte fièrement un haut de forme de biais sur la tête sur lequel est glissé une carte, l’as de pique. Il est à l’intérieur de ma cheville droite. Pour la gauche je me suis fait tatouée une patte de chat lorsque j’étais plus jeune, souvenir d’un premier amour. Je ne l’ai jamais fait retirer car je l’aime malgré tout même si lorsque je le regarde, j’ai un petit pincement au cœur. J’ai perdu cet homme dans un accident, depuis j’ai toujours veillé à assurer une distance avec ce que j’appelle maintenant mes compagnons de nuit. Il y a peu je me suis également fait tatouer une phrase à l’intérieur du poignet gauche, qui représente assez bien mon état d’esprit. Elle est écrite de manière à être petite et l’écriture est assez travaillée, avec des courbes. La phrase est : Happiness Is A Warm Gun. Célèbre chanson des Beatles, qui se révèle avoir toute sa signification lorsque le bonheur à le malheur d’entrer dans ma vie !

Mon dernier tatouage est celui dont je suis le plus fière. C’est une gamme musicale d’une célèbre chanson que vous connaissez peut être, Siamese Twins de The Cure. Le tatouage part du bas de mon dos à gauche, longe un moment la colonne vertébrale avant de passer sur ma hanche pour ensuite remonter jusque sous mon sein gauche. Les notes sont entièrement noires et le seul petit effet que j’ai permit dedans est un léger reflet blanc dans les parties les plus arrondies. Ce tatouage me rapprochait de mon métier, de ma passion avant que je ne débarque dans cette ville maudite, et me rappelle chaque jours ce que je suis. Et puis il faut bien l’avouer, en bonus, quand je suis nue ou en sous vêtement, cela fait son petit effet !


"Calm or Lunatic ?" - Caractère


Mon dieu, j’ai l’impression d’être chez le psy à présent ! Quelle horreur ! Ma façon de penser, très bien je vois ! Vous êtes vraiment du genre à vouloir tout savoir ! Vous êtes pire que des fans ! J’ai tout sauf bon caractère j’aime autant vous le dire, histoire qu’il n’y en ait pas un de vous qui fasse un malaise ou ce genre de conneries ! Autant le dire je suis une enfant gâtée ! Plus jeune j’ai eu tout ce que je voulais et j’applique toujours cette loi. C’est même pire qu’avant, maintenant il faudrait presque que la personne fasse ce que je pense sans le lui demander, comme si ça coulait de source vous voyez ! Je ne suis pas amicale, enfin très peu en tout cas. Rare son les gens à m’appeler Lisbeth, les quelques amis proches que j’ai en fait. Enfin que j’avais ! Je n’ai plus personne maintenant. Soit disant la chance de recommencer tout à zéro, tu parles je suis juste comme une bête de foire à qui on balance des cacahuètes ! Pour les autre c’est mademoiselle Van Winkle et ils me vouvoient ! Je suis une femme froide tout simplement, je ne perds pas mon temps en futilité. La tendresse il y a bien longtemps que je l’ai abandonnée si vous voulez mon avis.

Je suis égoïste, c’est un fait et je ne m’en cache pas, tout ce qui est à moi le reste, je ne prête jamais rien ! Et je prends soin de mes affaires, surtout ce qui touche à la photo ou ma guitare ! N’osez jamais toucher quelque chose dans ma maison, ce serait prendre le risque de vous faire frapper, ou pire vous faire tuer. Tout ce que j’ai sont pour la plupart des souvenirs. Quand j’ai quitté mon ancienne vie, on m’a permit de prendre certaines choses. Elles sont mises à des endroits bien précis ce n’est pas pour que vous les touchiez de vos mains impures ! Alors si vous entrez chez moi ne touchez à rien sans ma permission. Et oui entrer dans ma bulle signifie se plier à mes règles ! Un peu comme un jeu vous voyez… Je n’aime pas me mêler aux autres, je les trouve bien trop ennuyant et sans intérêt. Quitte à avoir un sujet énervant jamais autant m’enfermer dans ma bibliothèque pour y dévorer des livres qui eux m’intéresseront vraiment ! Car oui j’aime lire, j’aime aussi la musique et l’art.

Je n’ai de cesse de me cultiver, car plus on en sait plus on a d’influence ! Comment voulez vous que j’arrive à tenir mes affaires si je ne sais pas de quoi je parle ? Comment trouver le point faible de quelqu’un si l’on ne prend pas la peine de l’observer ? C’est tout bonnement impossible. Un peu de sérieux voyons ! Mon humour est assez spécial dirons nous, je suis capable de rire d’un enfant qui fait tomber sa glace, de quelqu’un qui trébuche tout comme d’une bonne comédie à la télévision. Je suis également maniaque, dans le bon sens, enfin je crois… J’aime la propreté, j’aime que tout soit à sa place, comme dit plus haut. Je remarque très vite si l’on déplace quelque chose chez moi et si j’apprends qui l’a fait il risque de passer un sale quart d’heure. Quand je donne un ordre il doit être respecté à la lettre. Je suis un brin rebelle aussi, si les autres doivent se plier à mes règles, je ne me plie à aucune ! Si je décide de faire quelque chose je le ferai, un point c’est tout ! Cela se voit dans ma façon de m’habiller, dans la musique et les photos que je fais.

Mon plus gros défaut reste cependant la rancune, l’esprit de vengeance… C’est cela qui a fait de moi ce que je suis maintenant. Je me suis laissée dévorée toute entière par la rancune, sans même chercher à m’en défendre. Jour après jour je l’ai laissée prendre possession de moi comme un démon. Je l’ai laissé grandir en moi comme un enfant tout simplement. Et un jour elle est arrivée à terme, et là j’ai tout simplement explosé. Depuis ce jour je ne cherche qu’à me venger, je fouine, je fouille jusqu’à trouver le moment propice. Je mets au point des plans pour obtenir satisfaction, allant d’un simple vol aux coups voir même pour certains à la mort. Tenter de me détruire, c’est signer un pacte avec le diable ou les petites caractères en dessous expliqueraient que vous avez d’office perdu ! Je peux rester des moins à ruminer un échec, cherchant peut être d’abords à le surmonter pour ensuite me lasser de cette technique et passer à l’attaque pure et dure. Si vous me faites un coup tordu soyez sûrs de ne jamais plus me croiser, car j’aurai votre peau ! Brisez le peu de stabilité que j’arrive à acquérir et à nouveau je vous tue. Une femme brisée est la pire des choses que vous puissiez croiser sur votre route et c’est ce que je suis.

Je déambule comme une marionnette animée d’une vie qui ne lui est plus propre. Je suis articulée par la haine et la souffrance qu’engendrent l’amour et la trahison. Parlons en de l’amour tiens justement ! Je n’y crois plus, dans le passé j’aurai certes donné ma vie pour ce sentiment qui vous remplit d’allégresse ! Mais c’est fini, je crache sur l’amour ! C’est quelque chose qui n’existe plus dans le monde que je me suis créé. L’amour est quelque chose de dérisoire, je vois les gens comme de simples objets. Si je choisis quelqu’un c’est simplement pour mes besoins physiques comme on dit, ou alors pour avoir une compagnie momentanée ! Mon cœur est verrouillé plus personne ne pourra y entrer. La seule personne qui a osé le faire m’a trahie et est morte. Malgré la haine que je lui voue, je continue de l’aimer et j’ai bien trop peur que quelqu’un prenne sa place. Dés que je sens que quelqu’un s’attache à moi ou que je pourrai à mon tour m’y attacher, je l’éjecte de ma vie aussitôt.

Je conserve les images du passé, je marque chaque instant de mon ancienne vie dans ma mémoire, il est donc hors de question que quelque chose en prenne la place. Ce n’est pas ce que je cherche, et j’aime autant tuer l’amour dans l’œuf comme on dit ! Je vois la vie comme une roulette russe, je suis ce que je créé ! Perdue dans un monde qui n’appartient qu’à moi ! Vous êtes des pions que je place et déplace que j’éjecte à ma guise. Je ne m’encombre plus de futilité. Car tout ce que je suis c’est une robe de mariée portée une fois, une alliance passée à mon doigt et un bouquet de fleurs séchées. Je suis une femme brisée, une mariée déchue !


"My Past" - Histoire



Mon histoire ? Malgré tout ce que je viens de vous raconter vous voulez connaître mon histoire ? Ce qui m’a poussée à atterrir ici, dans ce trou à rats ? Très bien soit si cela peut vous satisfaire et vous faire foutre le camp de chez moi ! Parce que vous commencez tout doucement à m’agacer, je ne vous le cache pas ! D’ailleurs ne touchez à rien ! Vous écoutez en silence sans bouger ! Je me suis bien faite comprendre ? Visiblement je ne suis pas la seule à être folle ici !

Chapitre 1 : La naissance, le contexte

Je suis née un jour de pluie il y a 22ans de cela donc, dans une ville d’Angleterre que vous connaissez peut être… Cette ville s’appelle Luton, une ville sans histoire dans l’est de l’Angleterre. Je suis née dans une famille bourgeoise assez connue, les Van Winkle. Mon père était un fils d’aristocrate qui n’avait jamais travaillé de sa vie, vivant son la fortune familiale qui ne cessait de croître avec les investissements de mes grands-parents. Ma mère venait d’une famille plus modeste, mais somme toute riche. Elle avait connu mon père dans une soirée mondaine et au bout de deux ans l’affaire était faite, elle l’épousait et lui donnait deux enfants. Mon frère Charles et moi-même. Le jour de ma naissance ne prévoyait déjà rien de bon. La matinée avait été emplie de soleil, mes parents s’étaient promenés dans la propriété, tout tournait rond. C’est en début d’après-midi que ma mère commença à perdre les eaux. Elle fut aussitôt emmenée à l’hôpital où mon père la rejoignit peu de temps après. L’accouchement fut long et douloureux pour elle. Les médecins finirent par expliquer que si ils n’agissaient pas très vite l’une de nous finirait par y laisser sa peau. Mais la situation fut plutôt bien gérée ! Même si ma mère perdit connaissance et qu’elle perdit beaucoup de sang. J’ai fini par pointer le bout de mon nez, un bébé d’une trentaine de centimètre pour deux petits kilos. J’avais la peau claire, presque cireuse. On me mit en couveuse, me protégeant du monde extérieur, soignant ma mère en même temps. Finalement on leur assura que je ne risquais rien et ma vie démarra réellement… Ma mère me nomma Lisbeth, trouvant ce prénom digne de la grandeur dont j’avais fait preuve et du calvaire qu’elle avait enduré pour me mettre au monde…

Chapitre 2 : L’enfance, le frère

Mon frère étant l’aîné, j’ai longtemps suivit son exemple avant de me rendre compte que je ne pouvais faire tout ce qu’il faisait. Lui étant un garçon moi une fille.Ca n’a jamais été d’une grande importance pour mes parents, ils m’ont apprit à monter à cheval, m’ont permit de faire du sport tout comme mon frère. La seule différence c’est qu’ils me demandaient de pouvoir effectuer des tâches plus féminines à côté des tâches masculines que je faisais. J’ai fait du théâtre pendant pas mal d’année, de la danse aussi. J’étais en quelque sorte un savant mélange entre un garçon et une fille. Des cheveux courts avec des robes à dentelles si vous voulez. J’ai fréquenté les meilleures écoles d’Angleterre, passant mes semaines en internat pour rejoindre mes parents le week-end. Voulant combler l’éloignement, chaque samedi était synonyme de cadeaux et ils cédaient à chacun de mes caprices. Il suffisait que j’ouvre la bouche pour voir arriver dans l’heure l’objet de mon désir. Et j’avoue que j’en profitais bien. Ils ont fait de moi une gamine gâtée ne cherchant que son plaisir et ne s’intéressant pas aux besoins des autres. Même lorsque je suis entrée dans l’adolescence mes parents ont continué à agir de cette manière. Les demandes changèrent bien évidemment, je ne demandais plus des poupées mais de l’argent. Je sortais jusque tard dans la nuit, je ramenais des amis qui passaient leur temps à squatter chez moi, ou des garçons qui passaient la nuit pour repartir le lendemain. Ce qui finit par pousser mon père dans l’énervement, il commençait à se dire que je ne trouverai jamais de stabilité dans ma vie amoureuse ! Il faut dire que Charles venait de finir l’université et qu’il fréquentait une jeune femme depuis près d’un an. Ma mère devenait hystérique à l’idée du mariage qui se préparait.

Chapitre 3 : La révélation, le début de la romance

J’étais heureuse pour lui mais je ne voyais pas l’utilité de m’engager sur une voix qui ne me correspondait pas à l’époque. J’ai donc assisté au mariage, servant de témoin aux deux tourtereaux. J’ai regardé mon frère s’installer dans sa propre maison et finalement avoir des enfants. J’avais tout juste 19ans. Quand ma nièce a serré mon doigt à la maternité, j’ai été emplie d’un sentiment que je ne connaissais pas. On m’expliqua par la suite qu’il s’agissait de l’instinct maternelle, moi la fille la plus égoïste du monde je ressentais quelque chose pour un être inférieur. Mais depuis ce jour quelque chose changea en moi. Mon comportement se rangea, je ne ramenais plus des garçons tous les soirs, j’étais tout simplement en train de me ranger comme on dit. J’ai mit de côté mes sorties pour me consacrer à mes études. C’est d’ailleurs en réussissant mes études et en travaillant dans un café pour m’occuper durant mon temps libre que j’ai rencontré la personne qui donna le tournant le plus important à ma vie. C’était un soir d’été alors que comme d’habitude j’allais fermer l’établissement dans lequel je travaillais. Au moment de sortir un jeune homme est entré et m’a appelée par mon prénom. Je dois avouer qu’au départ je pensais plus à un vol qu’à ce qui allait se passer. Au bout de quelques minutes j’ai fini par le reconnaître, c’était un des étudiants de ma classe, plus précisément dans ma section. Nous avons parlé un instant, il semblait gêné et finalement il s’est penché vers moi pour m’embrasser. Cela va sans doute vous faire sourire, mais ce bref échange a arrêté le temps pour moi. J’ai senti mon cœur battre pour la première fois tout simplement. Il s’est reculé et s’est excusé, m’expliquant que cela faisait plusieurs mois qu’il désirait le faire, mais j’avais l’air tellement froide qu’il n’avait jamais vraiment osé faire le premier pas. Ce soir là, je ne suis pas rentrée chez moi et je n’ai pas non plus fermé le café. Nous sommes restés toute la nuit à discuter, à se découvrir assis sur la vieille banquette dans un coin de la pièce. Cette nuit là ma première et unique histoire d’amour venait de démarrer pour ne jamais vraiment finir.

Chapitre 4 : Amour rime avec toujours

J’ai vécu une année magnifique dans les bras de l’homme que j’aimais. D’ailleurs on dit toujours que les plus beaux vêtements d’une femme sont les bras de l’homme qu’elle aime. Durant ces douze mois mes proches m’ont vue rayonnée comme jamais auparavant. Comme éclairée d’une lumière que moi seule pouvait percevoir. Les beaux jours ne semblaient avoir de fin, les projets se faisaient de plus en plus importants, certains se concrétisaient, d’autres étaient encore au stade de plans. Mes parents étaient au comble du bonheur, et leur joie explosa encore plus quand Liam demanda ma main. Les préparatifs du mariage furent exécutés avec une rapidité plus qu’étonnante. Alors que ma mère et moi étions sur le point de choisir ma robe de mariée, je découvris dans la foulée que j’allais à mon tour mettre un monde un enfant. Mon fiancé et moi étions au paradis en voyant mon ventre s’arrondir de mois en mois. Le prénom fut choisit rapidement, nous allions accueillir une ravissante Maëlis.

Plus le jour j approchait plus le stress montait mais l’amour que nous nous portions ne cessait de grandir et nous voyions cet acte comme la preuve suprême que nous résisterions à toutes les épreuves que la vie pourrait nous mettre. Une bien grave erreur que je compris à mes dépends. Quand finalement ce jour d’octobre arriva ! J’étais alors enceinte de quatre petits mois, j’avais enfilé ma robe d’un mauve rappelant mes yeux et je m’étais mise en route pour la petite église où nous avions décidé de célébrer notre amour. Alors que nous nous apprêtions à entrer dans le bâtiment, entourés de nos familles et de nos amis, un coup de feu retentit. La foule se dispersa et notre couple fut prit d’un stupide mouvement de surprise. Nous sommes restés plantés comme des moutons pris dans un cercle de loups ! Et un deuxième coup de feu fut tiré, cette fois il toucha quelqu’un. Perdue dans le bruit et l’horreur je n’ai pas comprit tout de suite ce qu’il se passait juste devant mes yeux. J’ai simplement sentit la main de mon aimé lâcher doucement prise sur la main, j’ai tourné mon regard vers lui et l’ai vu tomber juste devant moi. La scène semblait se passer au ralenti et plus aucun son n’attirait mon attention, comme un film muet. J’ai regardé ma robe sur laquelle une constellation d’étoile rouge sang venait de naître, je me suis baissée pour tenter de rattraper l’homme que j’aimais. Pour la seconde fois de ma vie le temps venait de s’arrêter.

Il fallut deux hommes forts pour m’arracher du corps sans vie de Liam, son visage tourné vers moi me lançait un regard accusateur. Semblant me demander pourquoi je n’avais rien fait pour empêcher cela. Les heures qui suivirent furent sans doute les pires de ma vie, rebondissant entre la police m’expliquant que mon fiancé avait été tué d’une balle perdue d’un règlement de compte entre bande, entre ma famille qui tentait temps bien que mal de m’épargner des souffrances supplémentaires et ma belle famille toute aussi effondrée que moi m’entourant de compassion et déversant son chagrin sur mes épaules. Certains me dirent que je devais rester forte, que la vie grandissait en moi et que le souvenir de Liam même douloureux grandirait à travers ce petit être. J’ai tenu le coup autant que possible, vivant deux peut être trois mois normalement. Portant le deuil sur mon visage, regardant les objets de l’homme qui m’avait insufflé la vie, rester immobiles là où il les avait posés. Ma maison me semblait vide et sombre, je la tenais en ordre évitant de déranger l’espèce de bulle qui s’y était ancrée.

Le coup de grâce me fut portée un matin, prise de nausée à l’aube du septième mois je me suis levée. La douleur au sein de mon ventre ne cessait d’empirer, comme si quelque chose m’ouvrait en deux sortant mes tripes et mes boyaux. Ce fut alors à mon tour de couvrir mon ciel sombre d’étoiles rouges… Emmenée d’urgence à l’hôpital je regardais les médecins tourner autour de moi me demandant d’être forte. Malheureusement au bout de deux heures de bataille l’un d’eux retira son masque et attrapa ma main. Il m’annonça quelque chose que je savais déjà au moment où j’ai senti le liquide chaud couler sur mes jambes. Ma fille venait tout simplement de rejoindre son père sans même prendre la peine de me découvrir. Le peu de stabilité et de réconfort qui me tenait en vie venait de me quitter sans même que je puisse voir son visage. On me garda plus d’une semaine alitée, m’obligeant à me nourrir, à rester en vie. Durant ma convalescence je me mis à tourner dans ma tête tout ce qui s’était passé en l’espace de quelques mois. Maudissant Dieu ou n’importe quelle puissance au dessus de ma tête, j’ai simplement laissé sombré mon esprit pour ne plus jamais remonter.

Chapitre 5 : La renaissance

Le reste de l’année s’est déroulée d’une lenteur à faire pâlir un mort. Ma maison ne bougeait pas d’un pouce, je maigrissais à vue d’œil. Perdant d’abords les kilos pris durant ma grossesse puis finalement le poids du bonheur qui s’était envolé comme un oiseau à la fin de la belle saison. J’ai bien sur pensé à mettre fin à mes jours, j’ai même essayé une fois, sans succès. Quelque chose en moi était brisée, et je n’ai pas compris tout de suite ce qui me tenait debout, ce qui me faisait me lever chaque matin. Jusqu’au jour où j’ai croisé un type dans la rue, un éclair de génie a traversé mon esprit et je l’ai reconnu. C’était tout simplement un des types qui réglait ses comptes le jour de mon mariage ! Mon jour de gloire ! Prise d’un coup de sang j’ai commença à le suivre, cherchant à savoir ce qu’il faisait de ses journées, où je pouvais le croiser. Sa vie était si fragile tout comme celle de ma fille et de mon futur époux. Et puis un soir, j’ai enfilé ma robe de mariée, toujours tâchée de sang et je suis sortie. Me faisant discrète je me suis rendue dans une ruelle sachant très bien que je le verrai. J’étais armée, le fusil de Liam dans la main, qui depuis ce jour devint Luna, ma seule amie, mon seul réconfort. Lorsqu’il est arrivé à ma hauteur j’ai fait feu encore et encore, alors que son corps tombait mollement sur le sol. Je suis restée là des heures en riant de le voir à son tour arraché à la vie comme une marionnette dont on aurait coupé les fils ! Ce sont les sirènes de police qui m’ont arrachée à mon rêve. J’ai été jugée pour ce que j’ai fait, les jurés ont vu en moi la tristesse d’une mère et d’une femme. Plutôt que de me condamnée à la prison ils ont décidé de m’envoyer ici ! Jugeant qu’il serait préférable pour moi de me créer un monde que je pourrai diriger pour ne pas mettre fin à ma vie.

En poussant la porte de cette ville on m’a permit de m’installer dans une maison. Au fur et à mesure que le temps passe j’achète des meubles qui ressemblent à ceux que j’avais dans mon autre chez moi. Je remets tout en place, je rentre dans ma bulle. Dehors je sais que les gens m’appellent la mariée rouge à cause de ma robe. Mais peu m’importe, car dans ma robe je suis la plus belle !






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Akise Aru
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MessageSujet: Re: Lisbeth Van Winkle, amour rime avec toujours...   Lisbeth Van Winkle, amour rime avec toujours... Icon_minitimeVen 20 Avr - 3:02

J'ai une chose à dire concernant ton histoire... je l'ai... DÉVORÉ!!!
Je n'ai pas vu le temps passé tellement j'étais aspiré dans l'histoire.

J'ai aussi remarqué que tu avais quelque point commun avec mon Aru, ce qui m'a fait sourire.

Il y a une chose que je dois t'avouer... je ne connais aucune des chansons de tes tatouages X)
Oui je sais, je suis inculte, faudrait que tu me montres les vidéos, car là je ne pouvais pas trop m'imaginer ce que tu voulais dire par là! Faut croire que j'aime juste les chansons qui font boum boum *sort*

Enfin, je te souhaite la bienvenue la marié rouge et au plaisir de pouvoir rp avec toi un de ses jours.
Une dernière chose... tu es
validée!

Ps: Attention, ils pourraient avoir des pervers qui traînent dans le coin... non je parle pas de moi! /SBAFF/
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MessageSujet: Re: Lisbeth Van Winkle, amour rime avec toujours...   Lisbeth Van Winkle, amour rime avec toujours... Icon_minitimeVen 20 Avr - 7:42

Ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis!
Trop fort, je suis validée
Merci merci merci!
Je suis heureuse que mon histoire t'ait plue
Elle est longue mais j'en suis fière
Des points communs avec ton ptit perso tout mignon? <3
Je te ferai écouter ça avec plaisir =)
C'est promis

*J'ai pas peur des pervers, je peux l'être tout autant parfois*
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MessageSujet: Re: Lisbeth Van Winkle, amour rime avec toujours...   Lisbeth Van Winkle, amour rime avec toujours... Icon_minitime

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