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 La mort m'attend au tournant. [PV:Lisbeth Van Winkle]

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MessageSujet: La mort m'attend au tournant. [PV:Lisbeth Van Winkle]   La mort m'attend au tournant. [PV:Lisbeth Van Winkle] Icon_minitimeVen 4 Mai - 12:42



T'as du sang sur les doigts...
On m'a jeté là, et je sais même pas où on est. Bonjour, je suis une pommée. Je me suis réveillé dans de l'herbe mouillée, il devait pleuvoir. Enfin... C'est à me réveillant que je me suis rendu compte qu'il ne s'agissait pas ici d'eau mais bien de sang. Bordel, Misaki, où est-ce qu'il m'ont envoyer ? Moi, je voulais juste être heureuse avec toi. J'ai peur.. Sauvez-moi... J'ai peur de perdre mes bras, de me vider de mon sang, d'être abandonnée ou de me faire violée. Abandonnée ? Par qui, voilà une belle blague. Je suis seul, et j'ai peur de mourir anonyme, d'un arrêt du cœur. Sauvez-moi, sauvez mon âme. Moi qui étais une personne si pure avant que tout cela ne m'arrive. J'étais pure d'avoir tuer des gens, pour l'amour de celui que j'aimais, non, je devais être forte. Me réveillant, j'avais vu le sang, et fait de gros yeux, mais finalement, qu'est-ce que ça pouvait me foutre ? J'avais l'habitude, du sang, j'en avais vu toute ma jeunesse, toute mon enfance, j'ai vu la torture, les pleurs, la peur, les viols, la discipline, la rébellion. J'ai vu Misaki l'amour, la haine, la violence. Au moins c'est sûr, il ne pourra plus avoir de monstre sous mon lit maintenant, il y en aurait tout court. Je sais très bien où on m'a emmener, Misaki devait y aller, et finalement, voilà que c'est moi qui me retrouve ici comme une conne, à ne pas savoir où aller, où me diriger. J'aurais choisis le chemin du ciel si on pouvait me le permettre, j'aurais choisis de le retrouver si j'en avais la force. Cependant je suis faible, oui, très faible. Je pleurs quand on me blesse, je pleurs quand je me blesse, à quoi bon essayer de me donner la mort, puisque j'en suis totalement incapable ? Je préfère restée là, des heures à regarder le ciel d'un air pensif, je tue ma vie, je suis morte avant même d'avoir vécu. Je soupirais, assise dans cette marre de sang, dans cette herbe rouge, et dans cette nuit lugubre. Pourquoi les films d'horreurs sont ils tournés pendant la nuit ? Pour effrayer les enfants, et les forcés à aller se coucher. C'est stupide, maman, moi, j'ai pas envie de dormir après avoir vu tout ça. Ce n'était pas une film d'horreur maman, s'était la réalité. D'ailleurs maman, qui es-tu vraiment ? J'aurais aimé de connaître plus, mais tu as préféré t'occuper de ta seconde fille, ignorant la personne que j'étais. C'est à ce moment là que je suis vraiment morte. Comment vivre alors que la personne qui nous a crée ne nous donne pas le moindre intérêt. Je suis la peluche qu'on met dans le fond du placard et que l'on ne ressort que pour le rangement, parfois, je termine à la poubelle. Videz la corbeille, j'en vaut la peine. Heureusement pour moi, j'avais sauver mon Ipod, je me mis alors un petit instrumentale, le casque sur les oreilles, puis je me leva doucement pour marcher, la robe blanche teintée de tâche.

« J'ai peur sauvez moi des flammes. J'ai peur sauvez mon âme. J'ai peur de mes parents. J'ai peur de perdre mes dents, de perdre mon emploi, de perdre mes bras, d'être abandonné ou de me faire violer. ♪ »

Je bougeais doucement la tête à mon rythme, tout en avançant, ne faisant pas vraiment attention à où j'allais, ce que je faisais. J'étais juste moi même et j'étais plutôt bien comme ça. J'arrivais à un pont, et finalement, il me semble que c'est ici, l'endroit où l'ont est le plus près des morts. Pourquoi ? J'en sais rien, c'est une étrange sensation de ma part. Comme si, voilà, il était revenu. Même s'il avait toujours été là près de moi dans ma tête, il était encore plus près de moi. Je me pencha un peu et regarda le ciel, tout en reculant un peu, avant de tomber en arrière et atterrir les fesses par terre. Un petit grognement ce fit sentir, et je regardais le ciel, jouant avec une de mes mèches de cheveux. Je gigotais doucement la tête, puis glissa mon casque jusqu'à mon cou, me mordillant la lèvre. Voilà une habitude que j'avais pris, et j'ignore d'où viens cette mimique.

« Tu sais Misaki, il m'en ait arrivé des choses depuis que tu t'amuses là haut. »

Je glissa mes genoux jusqu'à ma poitrine, me recroquevillant ainsi sur moi même. Il me manquait, et j'arrivais pas à me défaire de ce type qui m'avait enfermé pendant tant d'année. Ce type que j'ai appris à aimé malgré ses problèmes, malgré sa folie, malgré sa malhonnêteté, malgré ses crimes, malgré mes pleurs. J'avais le cœur serrer, ce genre de chose qu'on a lorsqu'on a un chagrin d'amour. Ça fait mal physiquement aussi, je vous assure, on se sent vraiment pas bien. Je soupira un bon coup et posa ma tête sur mon genoux, commençant à m'endormir, avec mon instrumental doucement comme fond.

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MessageSujet: Re: La mort m'attend au tournant. [PV:Lisbeth Van Winkle]   La mort m'attend au tournant. [PV:Lisbeth Van Winkle] Icon_minitimeVen 4 Mai - 22:22



In my glass coffin, I’m waiting...









Encore une soirée où tout c’était déroulé comme elle l’avait imaginé. Encore une soirée où son plan avait fonctionné correctement, prouvant sa supériorité sur les hommes. Une jeune femme aux longs cheveux noirs, habillée d’une robe noire ne laissant que peu de place à l’imagination quant à son physique, venait de sortir d’un hôtel. Un hôtel payant peu de mine, avec son néon rouge qui clignotait une fois sur quatre. Elle tenait dans une main une cigarette, le petit point rougeoyant, seul indice permettant réellement de prouver sa présence dans la noirceur de la nuit. Dans l’autre main elle tenait un sac qui semblait peser lourd, mais sur son visage aucun trait d’effort ne pouvait se voir.

Elle marchait calmement, ses talons hauts claquant contre les pavés des trottoirs. Les rares personnes qui la croisaient n’osaient s’en approcher, bien qu’elle avait l’air sans défense à première vue. Elle venait de rejoindre la rue principale de la ville, maintenant on pouvait clairement voir son visage grâce aux faibles lumières. Elle souriait, seule le soir dans une ville aussi dangereuse, elle souriait. Un sourire honnête, une marque de bonheur pur. Cette femme qui porte une bague en argent ornée d’un diamant à l’annuaire droit envoie une faible odeur d’opium. Cette jeune femme était bien connue hors des murs qui vous retiennent ici, son histoire avait fait longtemps la une des journaux. Cette femme n’est autre que Lisbeth Van Winkle dite la mariée rouge.

Les gens ignorent seulement qu’elle continue d’agir ici comme elle le fait à l’extérieur. Normal, elle est plutôt discrète il faut l’avouer. Au bar elle ne se prive pas pour draguer mais jamais elle ne laisse les gens avoir des soupçons sur ses véritables attention, et ce soir encore elle a agit dans l’ombre. Elle avait fini son service comme d’habitude ce soir, sortant du bar au bras d’un jeune homme plus qu’appétissant. Elle s’était montrée douce et agréable, jusqu’à ce qu’ils arrivent à l’hôtel. Au moment où il s’était couché à côté d’elle, épuisé elle avait tout simplement saisit Luna sa meilleure amie et lui avait tiré une balle dans la tête à travers un coussin. Elle avait regardé les plumes voler dans tous les sens et d’un seul coup sa mélancolie avait disparue pour laisser la place à ce sourire d’un blanc presque carnassier.

Tout en fumant elle se demandait ce qu’elle devait faire au juste à présent. Elle ne pouvait pas rentrer chez elle avec ce qu’elle avait dans son sac, c’était à coup sûr mettre la puce à l’oreille du premier imbécile qui viendrait. Elle cherchait du regard un endroit où elle pouvait abandonner son butin tranquillement, puis elle se souvient d’un endroit où les gens ne faisaient qu’un passage éclair. Le pont ! En général les gens qui allaient jusque là n’avait pour but que de passer la barrière de sécurité pour se jeter dans l’eau, lassés de la vie.

Elle hâta le pas et finalement vit apparaître le pont. Ce magnifique pont suspendu rappelant ceux des grandes villes comme New York, avec ses lumières comme des étoiles qui se seraient rapprochées des hommes par pitié. Sans même faire attention à ce qu’il y avait autour d’elle, Lisbeth avança vers le bord du pont. Elle laissa tomber sa cigarette et l’écrasa d’un coup sec du talon et finalement ouvrit le sac qu’elle portait. Le contenu n’avait rien d’exceptionnel, il contenait tout simplement toutes les affaires personnel du jeune homme de l’hôtel. Tout ce qui aurait pu donner le moindre indice sur la personne qu’il avait été.

« Good Bye Honey ! »

Et la jeune femme retourna son sac au dessus du vide, laissant tomber lentement les affaires. Elle les regarda tomber dans l’eau et faire voler des gouttes, son sourire était maintenant bien plus franc. Aucune chance que l’on les retrouve ici ! Quelle magnifique nuit ! Elle leva les yeux vers le ciel, le seul espace qui n’était pas devenu une prison dans sa vie. La lune était cachée par les nuages, comme voilée. Et les étoiles brillaient faiblement, sans doute fatiguées d’essayer d’apporter de la lumière à toute cette bande de perdus. Elle s’appuya contre la rambarde et soupira.

« I can hardly wait… Je sais que tu me vois et que tu sais que je fais tout ça pour toi ! »

Et voila le cafard venait de repointer son nez, comme un rat qui ronge les barreaux de sa cage pour s’enfuir. Lisbeth se décida alors à rentrer chez elle mais en faisant demi tour elle remarqua une présence. Quelqu’un était assit à même le sol, la tête sur les genoux. La jeune anglaise leva un sourcil, voila qu’à présent il y avait un témoin, enfin si seulement cette personne avait fait attention à ce qu’il se passait autour d’elle. Elle se racla la gorge et s’approcha de la petite masse noire un peu plus loin. Quand elle fut alors à quelques centimètres elle comprit qu’il s’agissait d’une fille.

« Euh… Ca va ? »

Question totalement stupide! Si elle est par terre c’est que quelque chose ne va pas ! Lisbeth n’avait jamais été très douée pour rentrer en contact avec les gens, excepté les hommes qu’elle draguait. Elle alluma une nouvelle cigarette et s’agenouilla pour être à hauteur de l’inconnue

« Mademoiselle ? »







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MessageSujet: Re: La mort m'attend au tournant. [PV:Lisbeth Van Winkle]   La mort m'attend au tournant. [PV:Lisbeth Van Winkle] Icon_minitimeJeu 10 Mai - 13:38



T'as du sang sur les doigts...
Tu les entends toi ? Le doux tintement des carillons qu'il y a dans ma tête ? Non, bien sûr, tu ne peux pas comprendre. Moi qui ne crois en rien, je commence à me demander où tu as bien pu atterrir, dans un monde sûrement bien étrange. Je me demande parfois, s'il s'amuse bien lui. Il a toujours été un personne très solitaire, je ne sais pas s'il s'amuse vraiment. On s'amusait dans le temps, quand on faisait les cons, parce que oui, on était cons, cons et inconscient. Je m'étais rendu là, parce que c'est là où je le sentais mieux, là ou je pouvais presque deviner les formes de son corps se dessiner dans les courbes de l'eau. Je pouvait presque voir son sourire, ce sourire qu'il n'offrait qu'à moi. Je pouvais presque entendre sa voix, presque le touche... Mais si seulement ça n'était pas que presque, et que tout ça n'étais pas arrivé... Je me mordillais le pouce, nerveuse. Je voulais le rejoindre, mais d'un côté ça n'était pas juste pour lui. Tsseuh, il m'en voudrait si j'allais le rejoindre d'une manière ou d'une autre. Dans ma famille d'accueil, « maman » disait que les gens morts se réincarnaient, peut-être qu'en se réincarnant on pourrait se retrouver ! Même sans vraiment se connaître... Pouah, je pense à ces choses parfois... C'est étrange tout de même. Je me recroquevilla sur moi même, pensant aux bons moments que j'avais passer, aux agréables choses que l'on avait partager tout deux. On est stupide, et je me maudis d'avoir été défoncée ce soir là. Je m'en veux aussi qu'on m’envoie ici pour je ne sais quel raison. Ils m'avaient dit que j'étais devenue malade, mais malade psychologique. C'est des monsieur masqués qui m'avaient dit ça. J'ai plus tendance à croire aux personnes dotés d'un visage. Seulement j'étais bien obligée de les croire, puisque c'était ma seule raison valable de me rendre ici. Je pensais, puisque je ne savais que faire ça. J'voulais redevenir une gosse, cette gosse qui regardait l'homme qu'elle aimait fait tout ce don il avait envie, et finalement, être heureuse comme ça. Pourquoi est-ce que les histoires d'amours ont toujours des problèmes ? Nous, on avait aucun problème. D'accord, on était drogués, ont étaient un peu fou, on buvait beaucoup, on a fait pas mal de séjour en prison, mais entre nous il n'y a jamais eu de problème. Il a déjà lever la main sur moi, mais je vous assure que j'ai déjà fais de même. On ne sait pas de quoi on est réellement capable quand on est drogué, et qu'on a seize ans. Bien souvent, je vous laisse imaginé où ça se terminait pour se faire pardonné. De vrai délinquants, comme dirait ma grand-mère adoptive. Je lui tirais la langue, mais visiblement ça la faisait sourire. Je crois qu'elle voulait juste que je sois heureuse. Et je l'étais. Peut-être que plus jeune, j'avais pas mal de problèmes, mais là, quand je lui ai souris, j'étais vraiment heureuse, très heureuse. Enfin, jusqu'à maintenant. Maintenant où je repense à tout cela, luttant contre les larmes, parce que je sais qu'il n'aimerait pas me voir pleurer, il a jamais aimer ça de toute façon, je vois pas pourquoi ça changerais sous prétexte qu'il n'était plus là.

J'entendis un bruit sourd, comme si quelque chose était tomber à l'eau, je fronça les sourcils et me balança un peu en arrière pour regarder derrière moi, seulement voilà, j'avais la tête à l'envers, et je crois que j'ai pas été assez réactive pour voir vraiment ce qu'il s'y était passer. Je haussa doucement les épaules, signe que finalement je m'en foutais pas mal, peut-être un poisson remonter à la surface, ou quelque chose non identifié tombé du ciel. Je haussa un sourcil, m'interrogeant un peu plus sur la question, tout en me remettant dans mon cocon. Je soupirais doucement, j'entendais des bruit, comme si quelqu'un parlait. Ça m’intriguait, mais voilà que je commençait à avoir peur. Je me mordis la langue, puis la lèvre, me faisant toute petite, dans l'espoir que jamais personne ne remarque ma touffe de cheveux verte, ni même mon petit corps amoché, tatoué, percé, changé. Des pas dans ma direction, Misaki, sauves moi, on va me tuer je te dis, on va faire de moi un dîner. Je me mordis un peu plus, tellement qu'un petit couinement de douleur sortit de mes cordes vocales, je n'y étais pour rien, seulement voilà... Je m'étais blessée à force de flipper, je saignais maintenant, bah bravo. Qui aurait crus que la peur pourrait cet effet.

« Euh... Ça va ?»

Je sursauta, ouvrant grand les yeux dans ma cachette intérieur. Ah ! Pars ! Loin d'ici ! Je grognais doucement contre moi même, et contre cette femme qui s'était approchée. Puisqu'à en juger par sa voix, s'était belle et bien une femme qui s'était approchée et adressée à moi. Je fis comme si de rien étais, et ferma rapidement les yeux, m'amusant avec ma lèvre, comme pour essayer de me détendre, mais il y a des signes qui ne trompes pas, et je commençais à trembler. Si seulement j'avais un peu d’ecstasy sous la main... Je secoua doucement la tête, pas en signe de réponse, mais seulement pour indiquer que j'étais vivante. Après, ce geste pouvait être interprété comme elle le voulait. Si j'allais bien ? J'en savais trop rien, j'étais trop pommée pour savoir comment j'allais moi même. Vous n'avez qu'à voir à quel point je suis pathétique.

« Mademoiselle ? »

Je soupira un bon coup et redressa la tête en soupirant. Puis je me me debout sur mes deux pieds bien ancrés dans le sol. Je posa mes poings sur mes hanches et lui fit une légère grimace. Si vous saviez à quel point j'avais pris mon courage à deux mains. C'était en quelque sorte pour montrer à Misaki que j'étais plus une trouillarde et que je n'aurais plus besoin de ses bras protecteurs, qu'il repose l'esprit tranquillisé. Je fis une légère moue boudeuse. Mademoiselle, je n'étais pas si jeune que ça ! Et puis si Misaki était resté, je serait déjà Madame. Je la regarda de haut, parce que de toute façon, c'est tout ce que je savais faire. Prendre les autres de haut. J'aimais me sentir plus haute que les autres, plus puissante. Même si je savais pertinemment que je n'étais qu'une petite chose faible. J'avais trop d'honneur, mais la fuite facile. En voilà une personne bien complexe. Je tira doucement la langue et joua un peu avec mes cheveux.

« Je vais bien, c'est gentil de t'en inquiété. Mais comme tu peux le voir, je garde la tête haute. Hum, tu as souvent pour habitude de t'approcher comme ça des autres ? Non parce que je veux dire... C'est étrange quand même ! Je suis là, tranquille et toi tu viens me parler comme si on étaient amie ! Heiiiiiin, c'est bizarre quand même ! Et puis même tu sais, bah faut pas parler aux inconnus, des fois ils sont méchants. Y te mange tout crus et après tu finis en grillade dans une cheminé ! Fais attention hein, les messieurs en camionnettes qui donne des bonbons, bah en faite, y sont pas toujours gentil ! Et puis le papa noël bah tu sais, il existe pas hein ! »

Ça y est que j'étais repartie. Quand je commence à parler, je peux plus m'arrêter, et je débite de ces conneries des fois. Toutes ma froideur, parties en quelques seconde. Moi qui voulait passer pour la bad girl sèche et méchante, voilà que je commençait à blablater comme si on se connaissait depuis des années déjà, je sais même pas pourquoi est-ce que j'avais parler du père noël, ni même de pédophiles, je vous le dis, j'ai débloquer. Je recula un peu pour m'adosser à la rambarde du pont, puis dans un petit saut m’assisse dessus, dos à l'eau, je balança doucement les pieds dans le vide, en regardant un peu le ciel, je me penchais retenue par mes jambes bien accrochée à la barrière.

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MessageSujet: Re: La mort m'attend au tournant. [PV:Lisbeth Van Winkle]   La mort m'attend au tournant. [PV:Lisbeth Van Winkle] Icon_minitimeVen 18 Mai - 11:38



In my glass coffin, I’m waiting...








Voila que la jeune fille se décidait finalement à se lever, et de quelle manière théâtrale s’il vous plait. Elle se planta devant Lisbeth, les poings sur les hanches, le visage déformé par une grimace des plus ridicule, la jeune femme du d’ailleurs se retenir pour ne pas en rire. La serveuse recula pour s’appuyer contre la rambarde de sécurité, laissant le petit macaque en face d’elle jouer à « je suis meilleure que toi, je te regarde de haut ! Tu vois comme je le fais bien ? ». Elle alluma une cigarette en attendant que toute cette mise en scène se finisse, elle avait été comme elle à une époque. Essayer de se montrer forte alors qu’au fond on a juste envie de faire demi tour et de se mettre à courir comme Bambi dans la forêt.

Mon dieu voila qu’elle se mettait à parler tout en chipotant dans ses cheveux. La voix qu’elle avait donnait à la jeune femme l’impression qu’une mouche était en train de lui tourner autour. Et le spectacle ne semblait pas fini, parfait, elle adorait en avoir pour son argent ! Le flot de parole n’avait ni queue ni tête, comme si la machine venait de péter une durite. Chaque mot qui sortait de cette toute petite bouche n’était qu’un flux de connerie affligeant. C’était assez vexant d’ailleurs, sans même la connaître elle prenait Lisbeth pour la dernière des andouilles. Ce qui ne lui plaisait pas vraiment. Elle sourit en coin, soufflant sa fumée vers le ciel couleur d’encre et soupira.

Alors qu’elle n’y croyait plus vraiment le bruit cessa et la gamine s’assit sur la barrière. Voila maintenant qu’elle jouait à l’équilibriste et se pencha pour regarder le ciel. Fort bien, fallait toujours qu’elle tombe sur des tarés, enfin dans cette ville c’était un fait. Mais elle avait l’art de trouver ceux encore plus arrangés que les autres. Enfin c’était de la distraction gratuite, et c’est toujours bon à prendre. Elle attendit une ou deux secondes avant de chasser sa cigarette d’un geste de l’index. Le mégot passa juste à côté de la tête de la petite et mourut dans l’eau de la rivière. Elle fit craquer ses doigts et s’approcha d’elle en souriant.

« Attention terreur, tu vas faire peur à ton Teddy en parlant comme ça ! C’est un langage peut châtier pour un bébé comme toi ! T’es pas ici depuis longtemps avoue, tu penses que pour t’en sortir tu dois donner le premier coup, avoir l’air d’être la plus forte des deux ? Tu te plantes, ce n’est pas parce que tu frappes en premier que tu vas en sortir vivante ! Ensuite pour le père Noël, ça fait un moment que je le sais, ce que je trouve triste c’est qu’il t’ait abandonnée aussi jeune ! On dirait un petit poussin qui cherche désespérément après sa maman ! Pour les messieurs avec les camionnettes, je dirai plutôt que c’est à eux de faire attention de ne pas croiser mon chemin… Je déteste les nouveaux, ils viennent te parler mais ne connaissent même pas ta réputation. C’est frustrant, c’est à croire que tout le boulot qu’on se casse le cul à faire n’a aucune importance ! »

Elle fouilla dans son sac pour en sortir une flasque en argent avec ses initiales gravées dessus. Elle s’envoya directement une bonne rasade de vodka et la rangea aussitôt, on ne sait jamais que la petite bête en face d’elle ne soit en plus d’être capricieuse, alcoolique. Elle croisa à son tour les bras sur les hanches et la fixa. C’est assez drôle de voir une si petite chose mettre autant d’énergie pour prouver ce qu’elle valait, même si Lisbeth aurait très bien pu la faire basculer dans l’eau et la laisser se noyer sans même demander son reste.

« Je m’appelle Lisbeth, mais tout le monde m’appelle La mariée rouge. Enchantée ! »

Elle sortit sa montre à gousset pour regarder l’heure et posa sa main sur son ventre. Elle avait faim, faut dire que s’envoyer en l’air, tuer un mec, faire disparaître les preuves et se faire chambrer par une nouvelle ça vous creuse l’estomac. Elle reposa son attention sur la fille aux cheveux verts, elle ne devait pas avoir mangé depuis un moment elle non plus. Ou alors son métabolisme était super impressionnant, faut dire que la serveuse, rien qu’en pensant à du chocolat elle prenait 200 grammes. Elle lui fit un signe de tête et montra ses deux doigts en V pour lui signaler qu’elle revenait dans deux secondes. Elle siffla deux petits coups et avança un peu plus loin sur le point

Sortant du fin brouillard un homme en costume apparu. Il salua Lisbeth et elle s’en approcha pour poser un baiser à la naissance de ses lèvres. L’homme passa ses bras autour d’elle, ses mains sur ses fesses et la regarda droit dans les yeux. Cet homme était sans doute le seul qu’elle ne tuerait jamais ici, pas qu’elle en fut amoureuse, mais tout simplement il avait son respect. Bien sûr tout le monde savait que si il était dans les parages ce n’était pas la peine de compter passer la soirée avec elle. La relation qu’ils entretenaient était complexe, un peu comme celle d’un patron qui s’enverrait sa secrétaire…

L’homme avait vu la petite, mais n’y prêta pas vraiment attention. Il embrassa la femme et murmura quelque chose à son oreille. Elle hocha la tête et se détacha de ses bras, quelques paroles furent échangées et finalement il lui tendit une mallette. Elle la prit et voulu repartir vers son point de départ. L’inconnu l’attrapa par le bras et lui montra sa montre avec insistance avant de lui donner un dernier baiser et de repartir

« Punaise… Quand il a une idée en tête il l’a pas ailleurs ! Tiens j’ai quelque chose pour toi ! »

Elle ouvrit la mallette et en sortir deux sandwich et des billets qu’elle fourra dans sa poche. Elle tendit la nourriture au lutin sur la barrière et continua de faire l’inventaire de son butin. Elle en sortit une carte servant de clef de chambre d’hôtel et une photo. Elle risquait d’avoir du boulot demain soir. Elle se releva et balança la valise dans l’eau avant de s’asseoir elle aussi sur la balustrade.

« T’as un endroit où dormir ? Où t’es totalement larguée et tu dors dans la rue ?»







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